Sunday, November 19, 2006

c'est pas parceque j'fais du rap hardcore que j'ai pas de coeur...

Je pourrais vous expliquer pourquoi j’aime le rap ; pourquoi c’est cette musique qui me touche et pas une autre mais je l’ai déjà dit : ce qui me plait dans le rap c’est de trouver des mecs qui expriment ce que je ressens… Je viens d'avoir le nouvel album de Médine; et en l'écoutant j'me suis dit que la chanson ci-dessous ( lecture aléatoire ) convenait parfaitement. Lisez simplement ce texte, j’suis quasiment passé par les mêmes étapes, comme tout ceux qui aiment le rap français…


J'ai mis mon casque et mon blouson
Sorti ma vieille gouze grise appropriée pour la saison
En peau de bison, iPod dans l'intérieur poche du baladeur
Fais passer le fil par la manche
Au bord de la manche, où tous les jours sont dimanches
Piétine les flaques d'eau comme pour prendre ma revanche
Ma revanche sur les trottoirs, trop tard
Petit Apple commence la lecture aléatoire
Aux premiers rangs de "L'Ecole Du Micro D'Argent"
L'étoile de méthane et le pharaon croyant
M'enseignent que demain c'est loin, que la vie c'est long
Que seulement le salut trouvé, les salariés s'allongent
Encyclopédie musicale de Marseille
Lorsque je détestais l'école et ses conseils
Sans oseille, on braque les skeuds à la FNAC
C'est IAM ; Je Suis en larmes à chaque fin de tracks
J'appuie sur avance comme "Sur La Gâchette"
Et sur l'écran s'affiche les Suprême triples lettres
November Tango Mike transcende Paris en maquis
Et naquit le rap hardcore des parkings
Le ghetto a ses Beatles, aux disques à moins de dix keuss
Dans la caisse on bosse IV My People's
Mais la rouille rongera la chaîne
Tout sera moins cool (Kool) quand Joey deviendra star dans les chaînes (Shen)

Refrain :
Certains m'ont donné envie de connaître des choses
Et d'autres m'ont donné envie de chanter ces choses
Certains m'ont donné envie de comprendre les choses
Quand d'autres m'ont donné envie de gueuler ces choses
Sais-tu vraiment ce qu'est le rap français ?
Pas une machine à sous mais une machine à penser
Lecture 1998, aléatoire 2006.

Désormais on a le temps pour les regrets
Et malgré nous les choses se font de force ou de gré
"Mauvais Oeil" ou la rage des immigrés
Lorsque la police scientifique traçait cette Lettre à la craie
Indépendants qui créent l'émeute à chaque show case
Radios et majors font semblant d'avoir des boules quiès
Révolution dans les songes, il faut évoluer le son
C'est le jour et la nuit sur chansons
Booba, Ali Boumayé, mon coeur est foudroyé, voyez
Rien ne serre de larmoyer ou d'aboyer
L.U.N.A.T.I.C, y'a plus qu'des moitiés maintenant
Mes gens pleurent la voix des bâtiments
Empoisonnez les ondes et les zones sans maison
Les dinosaures de Brazzaville ont déversé leur Poison
"Quelques Gouttes Suffisent" pour polluer le fleuve
Alligators et crocodiles dans un chef d'oeuvre
Monster de Cérémonie, pas Master, mais pasteur
A la parole cinglante, c'est Lino Mister
Mystérieux comme la nuque de la lune
Envoie ses couplets météores depuis la planète crapule
Sais-tu vraiment que tu resteras number one ?
Et combien de tes couplets j'ai rappé face à mon miroir ?
Ceci pour prendre à César ce qui t’appartiens
De l'Arsenik en flacon de parfum

Refrain

Tous les juniors ont un Idéal
Le mien s'appelait Kery James et habitait dans le Val de Marne
C'était notre Malcolm X à nous
Une panthère noire sur des remix à nous
Chaque morceau t’envoie des décharges émotives
C'est la conscience du rap, d'une musique punitive
Avalanches d'images et déluges de métaphores
A l'image de la main noire serrant la bannière tricolore
Disque d'or dans nos coeurs, sans avoir vendu de disques
A l'époque où peu de rappeur prennent des risques
"Le Combat Continue" sans arrêt
"J'ai Mal Au Coeur", aucun morceau ne nous refera cet effet
Et puis changement de cap spirituel honorable
La suite logique à la suite d'un drame (1)
L'Intouchable tombe, un homme de foi est né
Deux ans plus tard "Si C'Etait A Refaire", album de l'année
Onze morceaux qui glacent le sang, redonnent naissance,
Redonnent son sens, sans instance au terme conscience
A ce jour, son style est regretté
Une légende s'est éteinte, son retour on ne peut qu'espérer

Refrain
(1) Allusion au "décès prématuré" de LAS; rappeur proche du groupe Ideal J dont faisait partie Kery James

Big Up à tout ceux qui aiment le vrai rap français…

Saturday, November 18, 2006

Vivre libre c’est souvent vivre seul; ça fait peut être mal au bide mais c’est bon pour la gueule…

Bon ben j’ai pas gagné à l’euromillions… Attendre la fin de la star’ac pour apprendre ça, franchement c’est pas de bol…

Je reviens tout juste de chez Anne So ; à la base on devait regarder big fish mais ça c’est transformé en soirée Star Ac’ - je sais je pars en couilles ; enfin pour ma défense y avait une prestation live de Fatal Bazooka et une italienne ma foi fort charmante - suivi d’un visionnage de ses photos. Avec entre temps une petite vidéo où on voit des gens manger les restes de déchets qu’un éleveur ne veut même pas donner à bouffer à ses porcs. Ca calme ; et forcement on se sent obligés de relativiser un peu… « Qui a écrit que les Hommes naissaient libres et égaux ? Libre mais dans le troupeau ; égaux devant les bourreaux… »

Mais l’égocentrisme inhérent à la nature humaine refait bien vite surface… Dans les photos d’Anne So y en a plein qui concernent sa famille. Ca me fait drôle ; j’ai beau chercher j’en trouve pas de moi et mes parents, tout juste une ou deux où j’apparaît avec mon père pour le mariage de mon oncle… Même avec mon frère j’en ai pas plus que trois… Ils sont loin de moi mais ça ne change rien ; c’est comme si ça avait toujours été comme ça…

Renaud - J'ai la vie qui me pique les yeux

Refrain :
J'ai la vie qui m' pique les yeux
J'ai mon p'tit cœur qu'est tout bleu
Dans ma tête j' crois bien qu'il pleut.
Pas beaucoup, mais un p'tit peu.

J' m'interesse plus à grand chose
Même pas fatigué, j' me r'pose
J' bois la vie à toutes petites doses,
J' vois plus la couleur des roses.
Dans ma guitare, y a plus rien
Plus une note, plus un refrain.
Dans mes doigts, y a rien qui tient
Dans ma peau, y a qu' du chagrin.

Refrain

Au bistrot du temps qui passe,
J' bois un verre à la terrasse.
J' me dis qu' à l'école de l'angoisse,
J' s'rai toujours l' premier d' la classe.
Me racontez pas d'histoires:
La vie c'est une tonne de cafards
C'est toujours un fond d' tiroir,
C'est toujours un train qui part.

Refrain

J' voudrais vivre rien qu'en vacances,
Qu' ce soit tous les jours bizance,
Qu' ce soit tous les jours l'enfance,
Dans un monde que d'innocence.
Mais, j' vis au fond d'un abîme,
Tout seul, avec ma p'tite frime ;
Et dans mon dictionnaire de rimes,
Avec amour, y a qu' déprime.

Refrain

Alors l' soir avant qu' j' me couche,
J'écoute chanter la pauv'e souche,
Les mots qui sortent de sa bouche,
Ça m' fait tout drôle, et ça m' touche.
Et tout au fond d' sa détresse
Je découvre tellement de tendresse,
Que même si j' tombe et qu j' me blesse
J' dis bonne nuit à ma tristesse.


Va falloir faire une pause dans ce blog; il commence à partir en couilles...

Thursday, November 16, 2006

Juste Anubis, dieu des morts et des ténèbres ; juste un jeune de plus aux rimes acerbes…

Y a quand même une question que certains doivent se poser : mais qu’est ce que j’ai donc avec cet Anubis ; à le mettre sur mon sac, en tête de ce blog, et jusqu’à la place de mon nom sur msn - wlm pardon ; vivons avec notre temps..? Une réponse plausible et que tout bon psy payé 60€ de l’heure serait capable de vous donner ? L’envie futile d’exister autrement, de mettre mon existence névrosée entre parenthèses et de vivre ma vie par procuration au travers de la représentation réactualisée d’un dieu de l’ancien temps. Ajoutons à cela l’aspect ostensiblement négatif qu’implique l’évocation du dieu des morts et des ténèbres et mon cas semble désespéré… (Mal)heureusement c’est beaucoup plus simple…


Anubis contrairement à ce que certains pensent n’est pas le dieu de la mort ; mais le dieu des morts - et des ténèbres. Rien de négatif là dedans, au contraire : c’est celui qui - selon l’époque - aide les âmes à traverser le chemin menant à l’au-delà avant de décider de leur destinée ou bien garde les portes de l’Amenti ( sorte de paradis égyptien ).

Né de l’amour illégitime entre Osiris et sa sœur Nephtys et élevé par la sœur-femme d’Osiris - Isis - il est le créateur de l’embaumement, qui lui permet de rendre la vie à son père tué par Seth, frère-époux de Nephtys ( oui l’inceste chez les égyptiens à priori c’était pas un pêché… ).


Le rapport avec moi ? A vous de voir. C’est juste le pseudo que j’utilise depuis que j’ai compris que de l’encre sur une page vaut mieux que du sang sur le sol ; depuis qu’au lieu de dormir je griffonne des trucs au critérium ; depuis que le rap me sers d’exutoire quoi… « évacuer le fiel par la plume je n’ai que ça dans le sang »

Y a pas plus belle musique que le rap. Entendre quelqu’un qui exprime si bien ce que vous avez sur le cœur c’est magique. Attention : quand je dis rap je pense pas au 113 ou Rohff hein ; non le rap qui a quelque chose à dire : celui qui oscille entre haine, espoir et désillusions. Des lyrics et des intrus qui vous foutent un sal vague à l’âme ou bien vous filent une putain d’envie de bouger ; des artistes qui savent parler, pas des « wesh-wesh t’inquiète tac tac » qui associent hip hop et grosses caisses ; des textes sensibles derrière une rudesse apparente…

« J'attends pas qu'on m'aime, qu'on m'aide,q u'on me blâme, qu'on me condamne, qu'on me plaigne ou qu'on me comprenne. Je sais ce que je suis, je sais ce que je veux, et je laisserai personne me dire ce que je vaux »

Les textes les plus magnifiques sont ceux qui expriment tellement de rancœur, de nostalgie, de mélancolie […] que ça vous serre le ventre : la tristesse a toujours toujours eu pour fruit des choses plus jolies que la joie ; c’est sans doute pour ça que le rap est - selon moi, celà va sans dire - la musique actuelle qui produit les plus belles citations… « Laissez donc à ma plume le bonheur d’être triste… »


« Pour ceux qui m’ont tenu la main, pour ceux qui l’ont lâchée ; pour ceux qui firent mes joies, et ceux qui l’ont gâchée… »

Tuesday, November 14, 2006

Nouvelles du front

J’ai un peu négligé ce blog ces derniers temps… Faut dire que voilà y a prison break, desperate housewifes et Las Vegas à suivre et PES à souder donc forcement… Puis les cours ont repris aussi - et mine de rien ça occupe, même si on organise bien son emploi du temps. A ce sujet je voudrais passer un message personnel : faire circuler des feuilles d’émargement le mardi matin, c’est pas fair-play, mais alors pas du tout. Limite c’est un coup bas.

Sinon dans l’ensemble la rentrée se passe bien : on fait aller sans trop se presser. Quand on finit à 16h30 et que je suis motivé pour bosser - la première fois depuis le début de l’année, j’avoue - finalement on va boire un verre - enfin un, façon de parler ; y a des alcooliques dans le groupe.


Vendredi c’était la pendaison de crémaillère de Tony, Karim et Laurel. Soirée dansante inside ; j’avoue avoir passé pas mal de temps dans les canapés sur le balcon avec Jo à picoler tranquillement - sans déconner - mais bon finalement quand on a froid il faut se résoudre à aller danser au milieu de gens qui maîtrisent la salsa - quitte à se sentir un tantinet ridicule… J’ai délaissé la soirée assez tôt ( du style 2h ) vu que le lendemain je devais aller aux courses et que j’avais un stage de break à partir de 13h.

Quelques photos de la soirée :


Donc comme je le disais quelques lignes plus haut samedi après midi stage de break avec comme tuteurs les Pokemons - oui le nom est spé mais faut pas leur en vouloir ils sont lyonnais. Au menu un échauffement qui fait mal ( un jour j’arriverais à me pencher sur mes jambes en attrapant mes chevilles… un jour… ), une coré’ fort sympathique - qui défonce les genoux quand même, faut pas déconner ça serait trop simple sinon - , et surtout : entraînement au sol.

Le grand black ( en vidéo ci-dessous ) nous a appris - enfin a tenté de nous apprendre, soyons honnêtes - quelques trucs : comment faire l’arbre droit sur les coudes et se relever sur les mains, comment passer la coupole… Perso j’ai surtout eu l’impression d’apprendre à me faire mal - question de point de vue sans doute. Mais bon y a pas à chier ça fait grave plaisir quand même, j’aurais du commencer bien plus tôt.

Quelques vidéos, de membres du crew ou de Ragda ( l’association de danse de l’insa ) dispo juste là. Faut les lire avec vlc ou wmp et pas avec winmap...


Le soir billard, au début avec Boby et Anne-So ; bientôt rejoints par Tony, son pote parisien et Aurélie - enfin bientôt à la Tony, comptez une petite heure de retard - et ensuite Jo et Steph. On a squatté le billard jusqu’à environ 2h ; j’ai malheureusement perdu deux fois contre Jo et Guillaume mais bon jétais avec Anne-So aussi : et Mme quand la partie est super serrée - serrée genre il reste que la noire et une autre boulle sur le tapis - trouve rien de mieux à faire que de rentrer la noire directement, forcement moi j’peux pas tout sauver hein…


Lundi soir de nouveau break ; résultat j’ai mal de partout : j’ai des muscles qui me font souffrir alors que je savais même pas qu’ils existaient… Et là ce soir pot GM : assez bonne musique, bonnes boissons - peut être pas assez - barbe à papa… Bon les mauvaises langues trouveront toujours à critiquer mais c’est simple quand ton pot n’a pas encore eu lieu ;-) Boby et moi on a revu une amie du collège/lycée qui est sur l’insa maintenant aussi, ça fait toujours plaisir…


Voilà, il est l’heure d’aller matter l’épisode 211 de prison break. Et de manger aussi, vu que j’ai pas réussi à me faire inviter…

Thursday, November 02, 2006

Le sud. C'est comme le reste. Mais en mieux.

Un petit post vite fait vu que je squatte l'ordi de ma mère; juste histoire de vous donner des news quoi. Et oui en France on est en vacances depuis vendredi ( snif, presque une semaine déjà ); et qui dit vacances dit retour dans le sud. Boby et moi on s'est arrachés le plus tôt possible - comprendre 17h30 vendredi soir - et le plus vite possible - comprendre un "ben vous êtes déjà arrivés ? vous avez bien roulé dites..." venant d'un père qui pensent qu'en venant de Lyon on a que ça à faire de rouler à 130...

Depuis rien de spé : j'essaye chaque jour de me motiver pour bosser et forcement c'est peine perdue; au lieu de ça je squatte cher Matt, on soude PES, on matte des divX; vu qu'il fait beau on en profite aussi pour bouffer en bord de mer avec les parents et le petit frère, pour taper le foot avec des gens qui comprennent pas la chance qu'ils ont de faire leurs études sur Nice... Bref on fait aller quoi...

Malheureusement à peine commencé que c'est déjà presque fini : dans trois petits jours on doit se mettre sur le chemin du retour. D'ici là faut que j'ai avancé le projet de conc' et celui de méca flu... C'est pas gagné...