Saturday, February 17, 2007

Listen to the sound of my lonely voice: don’t turn around, you’ve got no choice

Après un bon massage cardiaque j’ai réussi à empêcher ce blog de mourir, mais il est vraiment pas passé loin de la fin… Comme je ne me sens pas d’humeur à raconter tout ce qui c’est déroulé depuis le dernier post - mon Dieu que le temps passe… la vieillesse nous guette - je vais faire ça à la façon d’un peintre impressionniste : quelques tâches apparemment sans rapport ( corrélation nulle pour dire ça mieux; et oui je mastèrise le traitement du signal ) mise côte à côte et formant le magnifique paysage d’un début d’année insalien. Presque aussi déprimant qu’une chanson de Brel…


D’un point de vue strictement insalien cette période se résume assez simplement : révisions, recherche de stages, partiels. A noter qu’il y a que les partiels auxquels on ne peut pas couper, les deux premières activités sont recommandées mais leur mise en pratique relève du bon vouloir de l’intéressé. Résultat beaucoup de zonage sans but devant des TD, pas mal d’heures aux téléphones - non le pluriel n’est pas là en vain, je vous assure - , pas mal d’abandon de cours pour 24, prison break ou desperate housewives...

Un abandon total des révisons quelques jours avant la date fatidique pour profiter un peu d’elle aussi : la vie est une question de priorités il parait. M’enfin bon c’est psychologique : pour l’instant pas de rattrapages en vue, et les recherches de stages avancent doucettement. Y a vraiment un dieu pour les feignasses.


Sinon à côté de ça l’OL vendangeait match sur match, ce qui était pas pour me déplaire, malheureusement Cissé après des débuts prometteurs a décidé de faire pareil… Maintenant on voit une passe de Maoulida magnifique et Cissé qui vendange en étant seul devant les buts ouverts… On en est réduits à faire confiance à Niang pour marquer à la 91° et arracher la victoire - méritée cependant. Et déjà qu’on est pas bons, il faut qu’on nous refuse pour hors jeu les rares buts qu’on marque… D’ailleurs quelques messages d’un site de supporters marseillais :

Et puis bon fallait pas rêver, les lyonnais retrouvent leur chance de cocus - but du dos, même dans Fifa ils avaient pas osé programmer ça - et nous on retrouve notre manque habituel de lucidité. M’enfin c’est comme ça…


Sinon pour une fois l’insa organisait une vraie fête ! Si si, en boite et tout. Alors bon déjà c’était le soir de la St Valentin - remarque c’est pas con vu les filles à l’insa c’est sur les mecs avaient rien de prévu ce soir là - donc forcement une soirée pour choper organisée par l’insa ça fait doucettement sourire. Mais bon vu que je ne me sens pas concerné par ce problème, j’y suis allé.

Bon déjà les videurs du loft sont toujours aussi niais, ils passent leur temps à dire « chuuuuuut » aux gens qui attendent dehors la permission d’entrer. Sous la pluie. Pendant plus d’une heure - et encore, en grugeant sec. Ben oui, parce qu’à l’insa quand on fait une soirée, on fait pas une soirée de tapettes : on vend plus de préventes qu’il y a de places dans la boite. Quand on leur demande de favoriser les contacts entre élèves ils prennent ça au pied de la lettre…

Donc une fois réussi à rentrer et à déposer son vestiaire, direction la piste de danse. Tellement de monde qu’ils étaient obligés de faire danser celles qui prenaient trop de places sur le bar. Une horreur, j’ai failli ne plus avoir envie de boire ma vodka pomme - qui d’ailleurs n’avait de vodka que le nom. Le temps de prendre une bouteille, de se balader avec dans la boite en cherchant une table - oui la barmaid semblait pas vouloir nous placer - et on se calle. On profite du spectacle que nous offre un jeune couple quelques tables plus loin - « euh mec, je crois que ton fut est tombé à tes pieds », on danse un peu, on vide la bouteille et puis on rentre. Sans embrouilles, une fois n’est pas coutume !


Et maintenant, retour sur nice depuis hier soir. Pour l’anniversaire de mon petit ange, comme quoi pour une fois les choses s’arrangent nickel chrome…